DestinationInde
C’est souvent le premier choc. Celui de l’arrivée dans le pays par l’aéroport international.
Combien d’habitants à Delhi ? Officiellement 16 millions. D’aucuns disent 20. A Delhi comme à Bombay on prend la dimension de la population indienne. La ville semble perpétuellement à la merci d’embouteillage à la Godard, week-end compris. Miracle dû à un des multiples dieux locaux, tout finit toujours par s’arranger et on arrive à bon port. A temps pour visiter quelques uns des monuments emblématiques de la ville. Curieusement, alors que l’immense majorité de la population est hindouiste le site le plus couru est une mosquée avec son minaret en brique, le Qûtb Minar. Capitale d’empires moghols Delhi se devait d’avoir son mausolée : celui d’Humâyûn en est l’exemple parfait.
Il fut érigé par la veuve de ce grand guerrier, vainqueur de moult batailles périlleuses qui mourut d’une chute dans un escalier. Il reste un autre incontournable de Delhi, la porte de l’Inde (à ne pas confondre avec celle de Bombay). L’arc de triomphe local avec tombe du soldat inconnu et flamme perpétuelle. Emouvants textes rappelant que nombre de soldats indiens sont morts en France lors des deux guerres mondiales. Si loin de leur pays pour une guerre qui leur échappait forcément.
Un observatoire astronomique, une forteresse, des temples, la gare, des édifices et villas hérités de l’époque coloniale britannique contribuent aussi à la richesse architecturale de la ville. Les marchés artisanaux sont un bonheur de fouineur.
Un dernier monument vaut le détour, mieux, le séjour : l’hôtel Imperial. Pur produit des années 30 c’est ici que toute l’intelligentsia indienne est passée. On y a discuté de l’Indépendance et de la partition de l’Inde entre Gandhi, Nehru, Mountbatten. Un monument d’histoire, de raffinement et d’hospitalité.